La question du bonheur est au centre de certaines pensées philosophiques et les bacheliers de 2010 en section scientifique ont dû y travailler lors de l’épreuve de philo. Voici quelques éléments de réponse qui peuvent constituer un corrigé concernant cette grande question du bonheur et de notre intervention dans celui-ci.
Les règles du bonheur en 2010 au bac philo S
Tout d’abord, on peut réfléchir sur le fait que le bonheur dépend de conditions extérieures que l’on peut définir. On distingue alors des notions objectives, un peu de chance également qui peut nous mettre sur la voie de choses et de faits qui nous rendent heureux, et de notre propre nature, sachant que celle-ci peut également être conditionnée par notre environnement. Le bonheur des autres aussi être une entrave à notre propre bonheur. Lorsque nos proches ne sont pas heureux, nous ne sommes pas toujours capables de l’être nous-mêmes.
Dans le principe du bonheur, il y a aussi une part de soi. Il faut savoir l’accueillir, mais aussi avoir une perception de notre environnement qui permette ce bonheur. Ainsi, notre conscience, notre manière de gérer des désirs que nous ne pouvons pas combler sont également des conditions au bonheur. La sagesse et les principes épicuriens sont également des outils pour être plus heureux. Avoir des désirs en adéquation avec le monde qui nous entoure, selon Descartes, est un moyen d’accéder plus facilement au bonheur. Se connaître mieux permet aussi de mieux comprendre ses désirs et de les dompter, surtout lorsque l’on ne convoite pas ce qu’autrui possède. La volonté d’être optimiste est une valeur sûre, selon Alain.
Cependant, on ne peut pas être heureux en permanence, il ne s’agit donc que d’un état transitoire. Il faut savoir que le bonheur est même dans la recherche de celui-ci et pas toujours dans son obtention.